6 août 2022
À la Samaritaine, faire son shopping est tout un art ! Il n’est donc pas étonnant que le magasin ait offert à la nouvelle garde artistique française une plateforme d’expression libre : Factory. Chaque année, une nouvelle promotion d’artistes parisiens vient habiller le décor brut et urbain de l’espace Rivoli. Une façon de rendre l’art toujours plus accessible tout en mettant en valeur le travail de jeunes talents en plein essor.
Pour sa 2e édition, Factory a choisi de faire appel à un trio 100% féminin. Dès la rentrée et pour toute une année, ces jeunes artistes marquent les murs d’œuvres XXL exclusives. Votre visite à la Samaritaine s’annonce hautement arty !
On vous présente ces trois Parisiennes aux talents complémentaires ?
Déjà exposée de Paris à Berlin, en passant par la Tate Modern de Londres, Cécilia Granara débarque… à la Samaritaine ! Cette peintre diplômée du Central Saint Martins College of Art and Design à Londres, et de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, a un coup de pinceau qui vous fera voir la vie en rose, jaune et vert.
Pour transformer la passerelle du rez-de-chaussée Rivoli, surplombant le jardin, elle s’est inspirée des céramiques et des motifs décoratifs floraux de l’art italien et marocain. Cette œuvre suspendue retranscrit l’enchantement hypnotique des motifs qui se répètent et se propagent, comme un moteur intérieur d’énergie vitale.
Vous venez contempler cette œuvre tout en légèreté ?
Passerelle Rivoli, rez-de-chaussée
Vous aimez voir les choses en grand ? Cela tombe bien, la photographe Ella Bats recouvre les murs Rivoli d’un collage photographique aux dimensions monumentales. En jouant avec la couleur et la matière, l’opacité et la transparence, elle tente ainsi de rendre visible… l’invisible !
Pour sa collaboration avec la Samaritaine, c’est la genèse de l’amour que la lauréate du Prix Jeunes Talents des Agents Associés a voulu capturer, dans une série intitulée Adam et Adam.
À travers ce couple d’hommes et l’ambivalence de leurs corps entremêlés, elle représente les différents états de ce sentiment aussi puissant que fluctuant : parfois tendre, passionnel, fragile ou encore tumultueux.
Et on aime un peu, beaucoup, À LA FOLIE !
Escalator du Café Zinc by la Brûlerie des Gobelins, espace Rivoli.
L’art se construit de fil en aiguille. Née à Berlin, Desire Moheb-Zandi intègre son histoire personnelle et son identité culturelle dans ses tapisseries sculpturales à grande échelle. Pour réaliser ces œuvres faites de tissus, de tubes en caoutchouc ou encore de filets synthétiques, elle s’inspire de ses souvenirs d’enfance en Turquie, quand elle observait sa grand-mère travailler sur son métier à tisser.
Elle associe ainsi techniques traditionnelles et supports modernes pour créer ces tapisseries arty aux motifs colorés, élégants et dynamiques.
Escalator espace SHINZO, espace Rivoli
Alors, on se retrouve à la Factory ?
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