Ce mouvement artistique est le thème de la rentrée à la Samaritaine. Plongez en profondeur dans l’imaginaire absurde, poétique et esthétique du surréalisme avec notre sélection culturelle !
Visiter le musée Dali Paris
« Le surréalisme, c’est moi ! » Avec cette phrase, Salvador Dali s’inscrit durablement comme un pionnier du mouvement artistique. Le musée Dali Paris lui est consacré, avec une collection privée de plus de 300 œuvres, composée notamment par Beniamino Levi, l’un des plus grands collectionneurs et marchands d’art de Salvador Dali.
Design, tableaux, sculptures, gravures, objets, mobiliers, mode ou cinéma, les pièces créées par cet explorateur de l’art jouent avec les formes, les matières et l’idée de métamorphose. Parmi ses symboles surréalistes de prédilection ? Les montres molles, les animaux échassiers ou encore les tiroirs ouverts et fermés.
Dali Paris, 11, rue Poulbot 75018 Paris
Découvrir les artistes de l’exposition « Surréalisme au féminin ? »
Du 31 mars au 10 septembre, le musée de Montmartre a consacré une exposition aux femmes appartenant au mouvement surréaliste du XXème siècle. Moins célèbres que les artistes masculins, elles ont pourtant imaginé des œuvres marquantes pour l’époque ! L’exposition a mis en lumière une cinquantaine d’artistes, plasticiennes, photographes et poètes du monde entier et valorisé leur vision créative et avant-gardiste. Pour aller plus loin et rester dans la thématique de la Samaritaine, jetez un œil aux œuvres de Claude Cahun, Dora Maar et Lee Miller grâce aux ouvrages qui leur sont dédiés ou avec le documentaire « Le Surréalisme au féminin ».
Regarder des films d’inspiration surréaliste
Au cinéma aussi se glissent les codes du Surréalisme ! Si L’Âge d’or de Luis Buñuel, co-écrit avec Salvador Dali, est une œuvre purement surréaliste - censurée dès sa sortie -, les fantasmes et divagations de Huit et demi de Federico Fellini ont séduit des générations entières. Plus tard, le rêve éveillé énigmatique de Mulholland Drive par David Lynch s’est réapproprié des éléments du célèbre courant artistique, tandis qu’avec Eternal Sunshine Of The Spotless Mind de Michel Gondry, c’est autant l’onirisme que le voyage dans le subconscient qui rend le film surréaliste ! Récemment, l’univers absurde et génial des oeuvres de Quentin Dupieux, ou le côté loufoque d’Everything Everywhere All At Once de Daniel Scheinert et Daniel Kwan - primé aux Oscars - prouvent que le Surréalisme continue d’inspirer tous les supports de création.